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CONTEXTE Le monde s’éveille à une nouvelle conscience collective visant à créer un lendemain plus vert. Le souci écologique est devenu une préoccupation de premier ordre. Néanmoins, les actes qui en découlent sont cloisonnés dans des domaines précis. On agit pour éviter le pire mais on consomme toujours autant. Dans ce contexte, l’industrie du tourisme fait figure d’exemple de ce paradoxe. L’homme n’a jamais autant voyagé pourtant la planète ne profite pas de ces découvertes. Le tourisme ne doit plus être une expérience de détente mais un acte écologique. Il existe déjà des projets verts qui améliorent notre manière de profiter de nos séjours tout en respectant l’environnement. Cependant, ils sont trop peu nombreux et trop peu connus du grand public. Cela nuit au développement de ce type d’offres. Que ce soit les grands groupes touristiques ou les plus petites structures, ils seront prêts à améliorer leurs performances écologiques si la volonté générale exige un environnement plus propre. Si on apporte une alternative à notre manière de voyager, on pourra faire évoluer le monde. Il ne faut pas réduire le tourisme juste à hébergement mais avoir une vision plus large qui comprend aussi les lieux touristiques et les restaurants respectueux de l’environnement. De plus, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Il convient de se soucier, en plus des problèmes climatiques, des travailleurs du milieu touristique. De bonnes conditions sociales permettent d’être plus proactifs dans son travail et par conséquent de se consacrer à plein temps sur un objectif écologique. Il est primordial de soulager les travailleurs par rapport aux autres préoccupations de la vie quotidienne afin d’avoir un esprit concentré sur la création d’un environnement éco-responsable. L’écologie doit passer également par le droit social. Tout est possible à propos de notre consommation. Il est certain que la révolution des consciences touchera tous les domaines économiques si on s’en donne les moyens. ? OBJECTIF Il ne faut pas blâmer l’envie de découvrir mais offrir la possibilité de changer notre manière de voyager. Il faut mettre à disposition de tous un outil permettant d’agir pour la planète tout en profitant de son séjour. Une aide simple et claire permet aux personnes désireuses de faire un geste pour les problèmes climatiques. Il faut simplifier les démarches en matière de tourisme écologique. A long terme, la volonté est que la consultation de ce site soit le préalable à tout voyage. Il faut remplacer les habitudes actuelles qui recherchent juste le prix le plus attractif par une démarche favorisant le meilleur rapport qualité/prix pour soi mais aussi pour la planète. « Travel for planet » SOLUTION Ma proposition est de mettre en place une plateforme en ligne qui recense toutes les structures touristiques soucieuses de l’environnement mais aussi des conditions sociales de leurs travailleurs. Ce site offrira une vue globale afin d’offrir le plus grand choix au plus grand nombre. Cette plateforme permettra également de réserver son séjour. Dans un but de simplification, il faut donner la possibilité de directement prévoir les étapes de son voyage à la vue des différentes alternatives qui existent. CONTOUR DU PROJET L’idée est de contrôler le respect des engagements pris par les structures touristiques tout en favorisant des initiatives peu coûteuses. Afin d’arriver à ce but, chaque structure présente sur le site devra se conformer à une charte. Ce document ne reprendra pas des labels car ça risquerait d’être trop restrictif et d’empêcher des plus petites entreprises d’adhérer au projet. Il y aura un cadre global reprenant le contour des normes environnementales et sociales conseillées ou imposées par les autorités internationales ou nationales mais aussi des initiatives ayant une approche en accord avec l’objectif du site. Il faut pousser à l’effort mais sans faire peur. Cette charte reprendra des dispositions contractuelles et techniques. Le volet contractuel portera sur les modalités d’adhésion, d’exclusion et de réservations. Le volet technique portera sur tous les travaux de conformité à effectuer et les prestations à proposer. Au niveau travaux, on peut avancer, par exemple : - l’utilisation de matériaux passifs pour l’isolation ou la construction du gros oeuvre en général. - l’utilisation de solutions innovantes et écologiques pour les systèmes électriques, le chauffage,... - l’instauration d’une gestion des déchets privilégiant le tri sélectif et le non-gaspillage. Au niveau des prestations, on parlerait plus : - de la faculté d’offrir des moyens de déplacement issue de la mobilité « douce » - d’utiliser des produits d’entretien ayant un faible impact pour la planète - d’utiliser du papier recyclable pour les dépliants, menu pour la restauration,... - de privilégier des appareils électroniques peu énergivores - de proposer de la restauration soucieuse de l’environnement (circuit court, cultiver soi- soi-même ses produits, réduire la consommation d’aliments issues de l’agriculture intensive,...) - de réduire l’utilisation de plastique Ces listes sont non-exhaustives et à affiner mais les possibilités sont illimitées.
Membres de l'équipe

Guillaume POULAIN
UCL - Droit