La cocinera de los dibalos

Bonjour, Nous sommes un jeune couple de bons vivant. Notre histoire est atypique et comme on le dit, qui se ressemble s’assemble, c’est pourquoi aujourd’hui nous avons ce projet qui sera bientôt réalité. Quoi de plus percutant pour nous connaître que notre parcours et nos plus profondes envies ? Cyril : J’ai vécu ma vie à La Hulpe, une petite ville du brabant wallon. Ma famille m’a toujours inculqué l’amour de la nourriture et du voyage. Ce sont deux éléments très importants dans ma vie. J’ai fait des études secondaires en sciences sociales, j’ai toujours été attiré vers le côté humain. Je suis ensuite parti un an à l’étranger pour perfectionner les langues et réfléchir sur les études que j’allais entreprendre. Cette année m\'a permis de grandir et de réfléchir plus loin dans un cadre très multiculturel. Par la suite, je me suis donc lancé dans des études en coopération internationale, un secteur qui me correspondait, car c’est une ambiance joyeuse, mais qui cependant, traite des problèmes beaucoup moins drôle. Suite à trois ans dans cette branche je ne me sentais plus à ma place, je recherchai quelque chose avec plus de sens. Je voulais entreprendre quelque chose de plus personnel. Plusieurs fois, j’ai voulu arrêter sans jamais vraiment passer le cap. Surnommé El Diablo par mes cokoteurs, car lorsque je les tentais avec un bon cocktail ou des apéros, personne ne résistait bien longtemps et finissait par venir s’asseoir à la table. C’est à cette période que j’ai rencontré Pauline au travail et que nos idées et nos sentiments se sont entremêlés. Nous avons souvent eu l’occasion de travailler ensemble et donc de se connaître. Nous nous sommes installés ensemble et c’est pourquoi cette année, je me suis lancé dans ce défi. J’ai commencé des cours de pâtisserie/boulangerie ainsi que chef barman, cuisine et sommellerie du thé afin de me perfectionner et d’en apprendre plus sur les différentes manières de concevoir des plats. J’ai toujours travaillé dans le milieu de l’horeca que ce soit en tant que serveur ou commis dans des restaurants, de plus cela fait 4 ans que je travaille pour des services traiteurs ou derrière un bar. C’est un milieu dans lequel je me sens serein et confiant. Sans pour autant oublier la conscience écologique que j’ai acquise lors de mes études, c’est un élément qui me tient fort à coeur et que je partage avec Pauline. Pauline : Avec une maman cuistot, j’ai toujours été baignée dans la bonne nourriture, le plaisir de voir les gens festoyer autour d’un bon apéro, un bon petit plat, ... J’ai réalisé mes études secondaires dans une petite école de la province du Luxembourg, après cela, je me suis lancée dans des études qui ne me correspondais pas, j’ai donc arrêté et je suis partie 6 mois en Angleterre comme fille au pair pour parfaire mon anglais. La question s’est ensuite posée, que faire quand je rentrerai en Belgique ? Ma mère, étant traiteur, m’a conseillé la gestion hôtelière, elle voulait sûrement me préparer à la relève de sa société. J’ai commencé ces études un peu perplexe, car venant de tramer six mois à apprendre l’anglais, j’allais devoir apprendre l’espagnol, et l’allemand. Bref, quelques mois plus tard, c’est une Pauline épanouie par ses études, des études qui lui correspondent parfaitement. Cependant, je ne me vois pas travailler dans un hôtel, j’aime le milieu de l’événementiel et c’est cela qui me pousse à accrocher avec ces études. J’ai toujours travaillé avec des traiteurs, des boîtes d\'événementielles, c’est d’ailleur au travail que j’ai rencontré El Diablo, une plaisir partagé pour la nourriture, la cuisine, la fête et la découverte de nouveautés. Après quelques Gins partagées ensemble, et quelques soirées à parler du futur. On est totalement sur la même longueur d’onde, on veut tous les deux travailler à notre propre compte et monter notre projet, pleins d’idées on alors eu la place dans nos petites têtes. Un bar, des tapas, de la bonne nourriture et de la passion : j’ai une idée : un food truck, adjugé, c’est ici que La cocinera de los diablos voit le jour, des projets de food truck combiné à l’envi de voyager ; l’an prochain, nous serons sur les routes du Sud de l’Amérique à la recherche de nouveautés culinaires et de bonnes idées pour faire de ce food truck une petite perle rare. On ne compte plus les petits plats et plateaux apéritifs que nous avons goûtés ou fait nous-mêmes, ce n’est pas uniquement un produit qu’on veut proposer, mais avant tout un service à notre image. Gourmand, généreux à base de bons produits, dans la bonne humeur et avec un enthousiasme qui nous est propre. On partage également des valeurs écologiques et selon nous pour le bien commun de la planète, nous voulons, à notre échelle, mettre en place des démarches afin d’être le plus responsable possible. Notre génération doit prendre les devants. Le Food truck nous amènerait cette mobilité que nous avons besoin. On ne veut pas se sédentariser, le fait de pouvoir voyager ou tout simplement changer d’environnement pour faire notre cuisine est ce qui nous plaît. Ce qui nous anime, c’est de créer un projet avec nos valeurs et de les partager. Partager notre amour pour la cuisine, de la découverte. Voir ce projet grandir et être mené à bien serait notre plus grand bonheur.